Nombre d’études portant sur le faible désir sexuel chez la femme se sont concentrées sur des facteurs biologiques et relationnels, mais peu de recherches ont été menées sur l’impact des facteurs sociaux, tels que les attentes basées sur le genre.
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Produits pharmaceutiques en cours d’étude pour le traitement du faible désir sexuel s’accompagnant d’une détresse (TDSH)
Le développement de traitements efficaces contre le dysfonctionnement sexuel chez la femme nécessite de comprendre comment la fonction sexuelle est régulée dans le cerveau et l’organisme.
Nouveaux traitements potentiels contre une faible libido et des difficultés d’excitation chez la femme
Une libido ou un désir faible (faible intérêt/absence d’intérêt pour les rapports sexuels) et une faible excitation sexuelle (faible réponse/absence de réponse physique aux stimuli sexuels, telle qu’une lubrification accrue) sont les sujets de plainte les plus fréquemment rapportés par les femmes.
Le cerveau et le (dys)fonctionnement sexuel
De nouvelles études suggèrent que la fonction sexuelle féminine saine repose sur l’interaction du corps et du cerveau. Diverses voies cérébrales et éléments neurochimiques associés sont impliqués dans les récompenses associées à l’activité sexuelle, de même que l’excitation et l’inhibition des réponses sexuelles.
Une étude australienne indique que les femmes veulent trouver des solutions à leur dysfonctionnement sexuel et qu’un traitement hormonal peut s’avérer utile
Il existe encore très peu de traitements médicaux du dysfonctionnement sexuel féminin et tous les traitements ne sont pas disponibles dans tous les pays. L’hormonothérapie est un traitement proposé par les médecins dans de nombreux pays.
Le dysfonctionnement sexuel le plus fréquemment rapporté dans une étude américaine de grande envergure est un faible désir féminin s’accompagnant d’une détresse
L’étude PRESIDE, l’une des plus grandes menées à ce jour sur le dysfonctionnement sexuel féminin, a été menée en vue de mieux comprendre les problèmes sexuels signalés par les femmes, tels qu’un faible désir sexuel, une faible excitation et/ou des difficultés liées à l’orgasme.
Thérapie de groupe: un traitement potentiel du dysfonctionnement sexuel?
Un groupe de chercheurs canadiens, dirigé par la Dr Lori Brotto de l’Université de Colombie-Britannique, s’est efforcé de comprendre si les thérapies de groupe pouvaient bénéficier aux femmes présentant un faible désir sexuel et/ou une faible excitation ainsi qu’une détresse, et si cela pouvait être durable (6 à 12 mois).
La culture et l’âge contribuent au dysfonctionnement sexuel et à la détresse des femmes
De nombreuses études ont montré qu’avec l’âge, les femmes sont plus susceptibles de présenter un désir sexuel moindre. Cependant, la proportion de femmes présentant à la fois un faible désir sexuel et une détresse associée (ou trouble du désir sexuel hypoactif, ou TDSH) ne change pas avec l’âge, selon les recherches. Pourquoi cela ?